Feedbacks négatifs pour le nouveau logiciel caisse magasin

Feedbacks négatifs pour le nouveau logiciel caisse magasin

Le 1er janvier 2018 a été la date d’entrée en vigueur d’une mesure instaurée par la loi des finances 2016 et régissant le terminal point de vente. Encadrant l’utilisation de caisse commerce, elle recommande aux épiciers, boulangers, poissonniers, ou encore restaurateurs à équiper leur tiroir caisse, caisse enregistreuse, ou encore caisse tactile d’un logiciel de caisse enregistreuse spécifique.

Au nom de la lutte contre les fraudes à la TVA

Destiné à la gestion des stocks, mais surtout à lutter contre les fraudes à la TVA, le logiciel caisse magasin est présenté comme sécurisé et en conformité aux normes administratives et fiscales. Son rôle premier est donc d’enregistrer, de tracer et d’archiver l’ensemble des transactions, y compris celles faites en liquide, au moyen de la caisse enregistreuse commerce ou une caisse magasin tactile. A noter que la législation en question prévoit un contrôle fiscal auprès des commerces et magasins. Les contrevenants à cette loi régissant la caisse magasin s’exposeront à une amende fixée à 7 500 euros.

Source de frictions

Il faut dire que ce logiciel d’encaissement ou de gestion de stocks n’en finit pas de faire parler de lui. Les commerçants se plaignent effectivement de « bugs réguliers », lesquels se matérialisent, la plupart du temps, par une addition étrangement élevée. Bon nombre d’entre eux se sont même vus taxés d’« arnaque aux touristes ». Les altercations avec les clients se font ainsi de plus en plus fréquentes. Heureusement, tout finit par s’arranger quand il s’avère que le prix inscrit sur le ticket est enregistré aux impôts. Les commerçants n’ont donc aucun intérêt à gonfler le prix au niveau de la caisse enregistreuse magasin. De plus, les autorités leur ont imposé ce logiciel de caisse commerce, dont la pose représente un coût. Pour ne rien arranger, il faudra aussi installer des mises à jour, lesquelles sont bien entendu payantes. Le point de trop pour Philippe Belot, président de l’UMIH 31 (syndicat de l’Union des métiers et des industries hôtelières), qui confirment le flux de feedbacks négatifs de la part des commerçants.