En Iran, la place de la femme a connu de nombreuses évolutions au cours de l’histoire, si auparavant cela a été un révélateur du régime iranien. Le refus des islamistes à l’égalité des droits hommes-femmes et aux développements des valeurs de la modernité, crée un obstacle au développement social.
Qu’en est-il de l’évolution des mentalités par rapport à la condition féminine en Iran ?
Au fil des années, ou plus précisément depuis l’égalité complète avec l’homme aux temps préislamiques, la condition des femmes en iran a évolué petit à petit, alors que durant les périodes chaudes, les femmes ont subi la perte d’indépendance durant la période islamique et une réglementation spécifique face à leurs relations avec la gent masculine, a été mise en place. En dehors du mariage, l’homme et la femme mènent des vies séparément. Pourtant, actuellement la situation a changé, car des femmes dirigent désormais des PME dans des secteurs comme le service et le transport. D’après de nombreux dirigeants d’une entreprise, la gent féminine est efficace dans son travail et attentive aux détails. Ainsi, la compétence d’une personne prime sur son sexe au sein d’une société en Iran.
Bien sûr, il n’est pas facile d’arriver à ce stade à cause de la pression énorme du gouvernement iranien. Les entreprises mettent désormais plus l’accent sur l’efficacité d’un individu dans son travail que sur le sexe et la religion. Ceci dit, ces compagnies s’orientent vers le capitaliste qui n’est autre que la vision plus rationnelle du monde. Il importe de préciser que l’évolution de la place féminine n’a été possible que grâce au changement d’une société toute entière. Cela a donc commencé par la généralisation de l’enseignement dans l’ensemble du pays au développement. Notamment, on autorise actuellement l’utilisation des outils de communication comme l’usage des réseaux sociaux.
La position d’une activiste iranienne œuvrant pour une parité optimale
Maryam Radjavi, présidente de la Résistance Iranienne n’a pas manqué de rendre hommage aux iraniennes lors de son discours durant la journée internationale des droits des femmes. Durant son apparition en public, elle a tenu à souligner que les mollahs sont les principaux coupables ayant privé les femmes iraniennes de l’un de leurs droits les plus cruciaux, à savoir le droit de choisir librement leurs tenues vestimentaires. Ils ont en effet, imposé le port obligatoire du voile qui représente en quelque sorte un instrument de répression sociale généralisée.
Cette figure emblématique du gouvernement en Iran a aussi tenu à préciser que, face à ces règles extrêmes imposées à ses consœurs, il est normal de défendre les droits des femmes et par la même occasion, de lutter contre la dictature religieuse. Par ailleurs, elle estime que la conjoncture actuelle ne fait que renforcer les manifestations contre le régime afin de briser le climat de peur et de scepticisme instauré par le régime en place.